La pandémie de Covid-19 a un impact négatif sur les femmes et exacerbe les inégalités.
Dans ce contexte de crise et de discriminations, les femmes et les organisations féministes au Québec ont dénoncé les injustices et ont exigé des changements plus que jamais nécessaires. Pourtant, les nombreuses revendications portées par les femmes depuis des décennies ne sont toujours pas entendues et la pandémie a révélé à quel point le progrès constaté était fragile et précaire.
Les métiers traditionnellement masculins ne sont pas épargnés.
Qu’en est-il dans nos métiers?
Nous constatons d’importants reculs dans ce qui a déjà été considéré comme « acquis » :
- Les enjeux de santé et sécurité féminins demeurent invisibles;
- Sous le prétexte de « moderniser » la Loi sur la santé-sécurité au travail, le programme pour une maternité sans danger « Retrait préventif ou réassignation de la travailleuse enceinte ou qui allaite » est remis en question dans le projet de loi no 59;
- Retour des obstacles à l’emploi par la réapparition de critères d’embauche discriminatoires.
Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, est un moment privilégié pour célébrer les avancées des droits des travailleuses et des femmes.
Réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser.
On en profite aussi pour réfléchir ensemble, échanger, s’encourager, se mobiliser. C’est donc plus qu’un symbole et dans un contexte de transformations, d’instabilité, de remises en question de nos acquis, il est d’autant plus significatif.