Avant l’ouverture du congrès, les nouvelles personnes délégué-es furent accueillies par les officiers provinciaux et le conseiller syndical provincial afin de connaître et apprendre sur le fonctionnement général d’un congrès et un survol des règles de procédure.
Une demande fut adressée aux délégué-es afin qu’ils participent activement au congrès en prenant la parole tout au long de la semaine, ainsi que de suivre les différents débats, de voter et de ne pas hésiter à prendre le micro!
L’ouverture officielle du 28e congrès fut déclarée par le président provincial, Frédéric Savard. Il explique aux participants que le thème du congrès est le même que le dernier car il était important, en étant encore en période de négociations, de rester unis et forts. Ce thème est donc toujours d’actualité car le combat n’est pas terminé.
Par la suite, il invita le président de la région hôte, Alexandre Boulé, afin qu’il adresse aux congressistes le mot de bienvenue. C’est une grande fierté pour la région Richelieu d’accueillir les délégations pour cet exercice démocratique. Il remercie les participants pour les sacrifices qui ont été nécessaires afin que ce congrès puisse être un succès pour les membres du 1500. C’est le moment idéal pour ces derniers de prendre la parole, car ils sont la voix du 1500!
Le discours du président provincial fut inspirant et livré avec aplomb, fierté et assurance. Il a reconnu qu’à son arrivée en poste, un gros mandat l’attendait: griefs, structure, négo… mais jamais il n’aurait pensé vivre une privatisation chez Hydro-Québec et se battre contre un gouvernement qui s’attaque aux syndicats. Nous devons être plus forts, mieux protégés et surtout, d’égal à égal avec l’employeur. Cette négociation va dicter l’allure des prochaines négociations; c’est la plus importante depuis 1999!
Il a également fait l’élaboration des grands enjeux de la section locale: projet de loi 101, projet de loi 89, projet de loi 3, projet de loi 69, le plan 2035 et Hydro-Québec qui est devenue de en plus plus politisée, la santé et sécurité, la sous-traitance, la gestion d’invalidité
Pour le 1500, toutes ces réorganisations chez Hydro-Québec ont eu un impact sur les relations de travail, la confiance. Le dialogue est toujours à recommencer. Cela entraîne un grand manque de stabilité dans l’entreprise et que dire des coûts associés à ces réorganisations, assumés par la population.
Aussi, il est très heureux d’annoncer aux congressistes qu’une entente est intervenue entre les parties en ce qui concerne la requête visait à modifier le certificat d’accréditation de la section locale pour retirer les exclusions qu’elle comportait depuis 1966 (notamment les chantiers de construction et les constables spéciaux d’Hydro-Québec dans la section locale 1500).
Moment très fort et solennel sur le plancher du congrès lorsque le président demanda une minute de silence pour le confrère de la région Abitibi qui nous a quittés trop tôt l’année dernière à l’âge de 44 ans.
La mobilisation du 1500 doit continuer car c’est une culture et on essaie de la maintenir en vie. Nous devons être présents dans les manifestations, en support aux autres, aux causes syndicales, sociales et aussi politiques, contrairement à ce que veut la CAQ!
« Pour le futur, nous espérons une mobilisation bien installée dans nos pratiques, pour défendre nos membres, pour soutenir les autres, pour valoriser un filet social fort et finalement, pour faire reculer un gouvernement qui se fout de la classe moyenne au Québec »
Le président du SCFP-Québec, Patrick Gloutney nous a adressé quelques mots sur la mobilisation vue de deux (2) angles : la mobilisation dont on fait preuve face à Hydro-Québec depuis des mois et celle que nous devrons tous devoir mettre en place afin de garder le gouvernement loin de notre régie interne. Il trouve impressionnant de voir ce que nous avons accompli dans les derniers mois.
Le projet de privatisation de la production et la distribution d’électricité n’était pas dans l’intérêt de gens du Québec. Il a voulu souligner notre grande manifestation du mois de mars, en plein hiver, et avoir réussi à rassembler autant de gens. Assurer une présence dans toutes les régions était très impressionnant.
L’introduction du PL3 et ses cotisations facultatives vont permettre de réduire notre capacité à influencer la vie politique au Québec et c’est très cynique de la part du gouvernement parce que le mouvement syndical, ce n’est pas juste de la négociation de convention collective. Il croit qu’un des effets secondaires de ce que les politiques de la CAQ ont combiné à l’attitude de la direction d’Hydro-Québec s’est un 1500 plus uni et forcément plus fort.
Le comité des résolutions et statuts: Renaud Légaré, région St-Laurent, Sandra Giguère, région Richelieu, Mathieu Lauzon, conseiller provincial, Jean-Philippe Deschênes, région Mauricie.
Les échanges et discussions sur les résolutions et amendements statutaires sont lancés. Bons débats et échanges d’idées tout au long de la semaine!
Guy Marion et Anne Eveline Germain, nouvelle directrice générale de la Caisse Desjardins HQ sont venus s’adresse un bref instant aux congressistes. Madame Germain remercie la section locale de leur permettre de faire cette allocution. Un survol est fait pour informer les participants de ce qu’est la Caisse Desjardins HQ, ainsi qu’un historique sur sa fondation et son évolution au fil du temps. La Caisse fut créée pour tous les employés d’Hydro-Québec. C’est une caisse qui vous appartient et qui est à votre image!
La Caisse compte plus de 9 000 membres et a un chiffre d’affaires de 1,1 milliards en volume d’affaires donc plus de ristourne versée aux membres.