Le Comité Exécutif Provincial (CEP) a rejeté hier l’offre patronale dans le dossier de la négociation de la « table emploi ».
Pour le 1500, les enjeux de cette négociation étaient le maintien à l’interne de toutes les opérations de maintenance, le rapatriement du remplacement des appareillages du réseau de transport et l’augmentation de la force de travail pour réaliser ces travaux.
De son côté, l’employeur demandait une flexibilité dans les horaires dont, entre autres, une amplitude de la semaine régulière de travail du lundi au samedi à taux simple pour une partie des membres et une partie de l’année avec une prime de 10 % pour effectuer la maintenance et réaliser certains projets de remplacement d’appareillage. En échange, l’employeur a proposé de réinstaurer les horaires de travail de quatre (4) jours par semaine (9,25 heures par jour) le reste du temps, mais en gardant une amplitude de cinq (5) jours. L’employeur a aussi offert une centaine de postes supplémentaires d’électriciens d’appareillage.
Cependant, après plusieurs jours de discussions, la Direction ne pouvait s’engager formellement à faire réaliser l’exclusivité des travaux de maintenance par des travailleurs du 1500. Elle a limité à 100 000 heures son engagement de rapatriement à l’interne des projets, incluant une partie seulement des mises en route et mises en service
(MER/MES) en 2017; le reste étant effectué par l’externe!! Elle n’a pas voulue garantir dans la lettre d’entente que les postes supplémentaires d’électriciens n’entraîneraient pas l’abolition de postes dans les autres corps de métiers. De plus, l’offre patronale concernant la prime de flexibilité était nettement insuffisante.