Plusieurs questionnements sont survenus à la suite d’une entrevue qu’a accordée notre présidente et cheffe de la direction d’Hydro-Québec (PDG), madame Sophie Brochu, le week-end dernier dans les quotidiens du Journal de Montréal et du Journal de Québec.
L’article, « Pas de mises à pied en vue chez Hydro »,soulève une incompréhension au niveau de nos membres et avec raison.
Pas plus tard que la semaine dernière, à plusieurs endroits dans la province, des gestionnaires ont annoncé le licenciement d’employés temporaires aux unités d’affaires Production et TransÉnergie pour la mi-décembre (ce qui en principe se produit déjà depuis des décennies) causé par, entre autres, la diminution des entretiens en lien avec l’indisponibilité des équipements sur le réseau en période hivernale, ainsi que la volonté de l’employeur de garder une certaine « flexibilité ».
Nous convenons avec vous que cette situation ne concorde pas du tout avec le titre de l’article du journaliste. Nous devons garder à l’esprit que généralement, les journalistes sont rarement au fait du fonctionnement complet de l’ensemble des unités d’affaires de la société d’État et qu’il peut être hasardeux d’en tirer des conclusions sur la base d’une seule entrevue.
Nous vous invitons, si ce n’est pas déjà fait, à demander à vos gestionnaires, lors de vos « quotidiennes », d’avoir des clarifications sur le sujet. Il n’est pas normal qu’il y ait une si grande disparité entre le message de la Haute-Direction (relayé publiquement) et la réalité sur le terrain.
De notre côté, nous sommes intervenus hier et aujourd’hui auprès de la Haute-Direction afin de demander la production d’un communiqué interne dans le but d’éclairer les membres sur les propos de notre PDG comparé à ce qui est écrit dans ces articles.
Nous demeurons dans l’attente d’un retour positif à notre demande afin d’éliminer cette confusion malheureuse.
Solidairement!