Quand:
Samedi le 15 octobre à 11 h
Où:
Parc Le Prévost à Montréal
(Avenue Christophe-Colomb entre Everett et Jean-Talon – métro Jean-Talon)
Au cours des dernières décennies, l’écart entre les riches et les pauvres s’est agrandi de façon spectaculaire. (http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/economie/2015/05/21/001-ocde-riche-pauvre-ecart-rapport-tous-concernes-pourquoi-moins-inegalite-profite-tous.shtml). Les revenus de travail des plus pauvres ont diminué (en tenant compte de l’inflation) ou, au mieux, ont stagné. Avec le temps, beaucoup de gens se sont habitués à l’idée que les revenus d’une personne travaillant à temps plein ne lui permettent pas de se sortir de la pauvreté.
Le salaire minimum doit permettre aux travailleurs et aux travailleuses de subvenir à leurs besoins de base et aussi d’améliorer leur sort. L’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) a récemment calculé que, pour 2016, le salaire viable pour une personne seule vivant à Montréal est de 15,78 $ l’heure tandis qu’il est de 15,42 $ à Québec. La revendication de la campagne Minimum 15 se base sur ce calcul (http://iris-recherche.qc.ca/publications/salaire-viable2016).
Le SCFP, La FTQ, ainsi que le Syndicat des Employés-es de Métiers d’Hydro-Québec (local 1500), appuient cette campagne. Il n’est pas acceptable que, dans une société aussi prospère que la nôtre, une personne qui travaille à temps plein soit obligée de recourir à des banques alimentaires pour arrondir ses fins de mois. La hausse du salaire minimum à 15 $ est une bonne façon de freiner la hausse des inégalités, de favoriser la justice sociale et de réduire la pauvreté au Québec.
Faites partie du mouvement, venez marcher avec nous samedi ou voyez comment participer autrement ici: http://minimum15.quebec/