C’est avec un immense regret que nous devons, malheureusement, annuler la 17e édition de notre tournoi de golf qui permet, entre autres, de venir en aide à l’organisme Centraide. Cette décision fut difficile à prendre, mais sous sommes convaincus que c’est la bonne.
Étant donné que la COVID-19 est toujours présente et circule dans la société, nous avons jugé qu’il était préférable de ne pas tenir l’évènement qui regrouperait plus de 100 personnes venant de plusieurs régions du Québec. Cette décision est nécessaire pour nous afin de limiter les risques de propagation du virus, même si toutes les mesures sanitaires et de sécurité furent planifiées. Bien entendu, les montants et les dons reçus à ce jour seront remboursés.
Cette annulation représente une grande perte pour la Campagne Centraide des employé-es et retraité-es d’Hydro-Québec (31 796,93 $ furent amassés l’année dernière), mais la sécurité des joueurs, des bénévoles et des partenaires reste prioritaire. Cette période de pandémie est particulièrement difficile pour plusieurs organismes, ainsi que pour plusieurs de nos concitoyens.
EN 2020, LA SOLIDARITÉ 1500 EST D’AUTANT PLUS REQUISE
Le partenariat développé depuis une trentaine d’années entre la FTQ et Centraide permet d’appuyer notre réseau d’entraide syndical, déployé à travers la province par des coordinations régionales et avec près de 3 000 délégués sociaux qui viennent en aide à leurs confrères sur le terrain dans les différents milieux de travail.
C’est pourquoi, pour la campagne de 2020, nous vous invitons à activer, renouveler ou bonifier le prélèvement des dons à Centraide directement sur votre paie de façon à démontrer notre solidarité envers la cause, et ce, malgré l’annulation de notre tournoi de golf. Démontrons notre soutien à la Campagne Centraide des employé-es et retraité-es d’Hydro-Québec!
Centraide a plus que jamais besoin de NOUS, car la crise sanitaire actuelle a fait exploser les demandes d’aide de toutes sortes.
En télétravail, nos conditions de travail doivent être négociées , pas imposées !
Depuis le mois de juin 2020, nous avons eu quelques conférences sur la question du télétravail avec Hydro-Québec. Au départ, nous nous sommes penchés sur les questions plus pressantes soit les horaires de travail ainsi que l’ergonomie au travail et nous avons obtenu l’assurance que l’employeur allait respecter intégralement la convention collective à partir du 22 juin 2020.
Plus récemment, nous avons amorcé des discussions sur le télétravail post-covid avec l’employeur. Nous avons toujours répondu présent à ces discussions, car nous sommes bien conscients qu’il s’agit d’un enjeu d’importance pour un très grand nombre de nos membres qui y voit là une nouvelle façon de travailler qui apporte plusieurs bénéfices. Nous avons clairement fait part à Hydro-Québec que nous avions le désir de participer activement à l’élaboration d’une lettre d’entente négociée entre les parties quant aux encadrements et conditions de travail applicables en télétravail.
Toutefois, il nous a été mentionné dernièrement qu’Hydro-Québec a plutôt l’intention d’élaborer une nouvelle règle de gestion concernant le télétravail sans même tenter d’arriver à une entente négociée avec les syndicats concernés. L’enjeu est d’importance pour nous et pour vous également, car une règle de gestion n’a pas la même portée qu’une lettre d’entente, comme par exemple :
Le contenu d’une règle de gestion est dicté uniquement par l’employeur et vos représentants élus n’y participe d’aucune façon.
Une règle de gestion peut être modifiée et même annulée en tout temps sans que l’on puisse contester ses modifications ou la fin de son application.
Une règle de gestion est très souvent rédigée d’une manière très large de façon à laisser une grande marge de manœuvre aux gestionnaires quant à son application.
Il n’est pas possible de contester une règle de gestion et ce même si son application n’est pas équitable à travers l’entreprise à moins que celle-ci contrevienne à une disposition de la convention collective ou à une loi d’ordre public.
Nous comprenons mal la décision actuelle de la direction, car le passé a démontré à l’employeur qu’il est possible de convenir ensemble d’une lettre d’entente sur le télétravail, car la section locale 2000 et l’employeur ont déjà réussi à s’entendre sur le sujet. En effet, une lettre d’entente a déjà été négociée pour du travail à domicile pour des représentants en centres de contacts clients et également un projet pilote a déjà été convenu concernant du télétravail dans une direction spécifique.
Ce n’est pas uniquement via des sondages que l’on doit regarder la question du télétravail, mais cet enjeu doit également être examiné et discuté de manière ouverte et constructive avec vos représentants élus afin de défendre vos intérêts sur cette question.
Il est évident pour nous qu’il doit y avoir une négociation des conditions de travail en télétravail pour assurer le respect et l’équitabilité entre les droits de chacun des employés et également éviter l’arbitraire dans les règles imposées par la gestion. Le télétravail va affecter un très grand nombre de membres et il est impensable pour nous que ces conditions soient déterminées par l’employeur seul.
Si l’employeur maintient sa décision de se diriger vers une règle de gestion plutôt que d’avoir des discussions menant à une lettre d’entente, les syndicats n’auront d’autres choix que de se retirer des discussions concernant le télétravail et de surveiller tout écart de la part de l’employeur.
En terminant, nous vous invitons à signaler à votre syndicat toute pratique de l’employeur qui serait contraire à la convention collective et des lois en lien avec le télétravail.
En télétravail, nos conditions de travail doivent être négociées , pas imposées ! Depuis le mois de juin 2020, nous avons eu quelques conférences sur …
Toutes les sections locales, membres de la coordination, s’unissent pour exprimer nos plus sincères sympathies à toute la famille et aux nombreux amis de Roger Laramée. Avec cette triste nouvelle, c’est plus largement toute la grande famille du SCFP-Québec qui est endeuillée. Le confrère Laramée fut l’un des pères fondateurs des syndicats d’Hydro-Québec en plus de mener à bien son travail à l’évaluation scientifique des emplois chez Hydro-Québec à partir de 1958.
C’est un véritable parcours du combattant qu’a emprunté le confrère Laramée. De ses premières armes comme syndicaliste, où il participe activement à la première grève « légale » de l’histoire de la fonction publique du Québec en 1965, ou encore à la campagne d’adhésion puis au vote menant à l’accréditation des sections locales 1500 et 2000 le 30 septembre 1966. Il devient par la suite conseiller syndical au SCFP-QC de 1967 à 1971 puis directeur adjoint et directeur québécois du SCFP de 1971 à 1982. À ce titre, il siégea comme vice-président de la FTQ où il avait la responsabilité de la condition féminine.
« Nous, les membres de la section locale SCFP-2000, tenons à saluer le confrère Roger Laramée qui tout au long de notre existence syndicale fut un phare qui nous a guidés dans l’action. Il fut à plus d’un titre notre père fondateur du syndicalisme des cols blancs à HydroQuébec et un élément moteur dans la croissance du SCFP au Québec. Nous saluons avec beaucoup d’émotion le départ du confrère Laramée et nous continuerons à suivre son exemple. Nous offrons à la famille toutes nos condoléances » déclare le confrère Dominic Champagne, président de la section locale 2000.
Stéphane Michaud, président de la section locale 1500, affirme que « La section locale du SCFP-1500 a perdu un grand homme, un des pères fondateurs de notre naissance en 1966. Il a tracé le chemin à de nombreuses militantes et militants au SCFP-QC et dans le monde syndical. Par ailleurs, je tiens à offrir, au nom du 1500, nos plus sincères condoléances à tous ses proches, ainsi qu’à sa famille, plus particulièrement à sa fille Judith qui est depuis les 17 dernières années notre adjointe exécutive ».
Sylvain Dubreuil, vice-président secteur Énergie du SCFP-QC, déclare que « Le confrère Laramée a été certes à l’origine des sections locales 1500 et 2000, mais à cette époque, cela avait pratiquement fait doubler le « membership » du SCFP au Québec et avait permis l’ouverture de plusieurs points de services du SCFP dans tout le Québec. On peut affirmer qu’il a contribué à l’essor du SCFP et à la syndicalisation de plusieurs milieux de travail partout au Québec, autant comme militant au syndicat à Hydro-Québec, qu’à titre de conseiller syndical, ainsi qu’à la direction du SCFP. Un exemple de syndicalisme à suivre. Salut Roger! J’offre mes plus sincères sympathies à toute sa famille ainsi qu’à ses proches».
Benoit Bouchard, président du SCFP-Québec, a tenu à souligner que « Roger Laramée, bâtisseur, défenseur, communicateur; il incarnait véritablement la notion de service du SCFP. Un grand syndicaliste qui a défendu les travailleurs et travailleuses toujours avec grande classe. L’immortalité, c’est le souvenir des actions marquantes de vie que nous laissons sur terre. Dans le cas de notre confrère, le souvenir est assuré. Nos sympathies vont à Danielle et Judith, ainsi qu’aux membres de la famille et amis».
Enfin, les présidents des sections locales SCFP-957, SCFP-4785 et SCFP-5735 joignent leurs reconnaissances à celles exprimées ci-haut afin de souligner tout l’investissement syndical de Monsieur Roger Laramée, ainsi que son apport à la croissance du mouvement syndical du SCFP-Québec. C’est avec un respect royal que nous le saluons et que nous transmettons nos plus sincères condoléances à toute sa famille ainsi qu’à ses proches. Merci, Roger, d’avoir su transporter cette flamme syndicale pendant toutes ces années et avec autant de rigueur!!!
Le lien suivant permettra à ceux d’entre vous qui n’ont pas eu la chance de le connaître, de pouvoir constater l’ampleur de la perte du confrère Laramée.
Toutes les sections locales, membres de la coordination, s’unissent pour exprimer nos plus sincères sympathies à toute la famille et aux nombreux amis de Roger …
Au cours des derniers mois, et même des dernières années, plusieurs d’entre vous nous ont fait part de situations problématiques au niveau de la gestion de l’invalidité. Par exemple : des intrusions plus ou moins larges dans votre vie privée, des personnes conseillères santé qui s’improvisent une vocation de médecin traitant, etc.
Or, lorsque nous sommes en invalidité, nous sommes souvent placés en situation de vulnérabilité. La personne conseillère santé qui nous est affectée dispose d’un pouvoir certain envers nous, c’est-à-dire de décider si nous continuerons ou non de bénéficier des prestations d’invalidité qui nous sont essentielles.
Plusieurs d’entre elles franchissent la ligne entre la gestion de votre dossier d’invalidité, votre vie privée et vos autres droits fondamentaux.
Devant la multiplication de ces dénonciations, vos exécutifs de la coordination des cinq (5) sections locales du SCFP ont jugé bon de vous soumettre l’aide-mémoire annexé à ce Réseau spécial. Nous vous invitons à en prendre connaissance et à le conserver précieusement pour l’avoir sous la main au moment opportun.
Au cours des derniers mois, et même des dernières années, plusieurs d’entre vous nous ont fait part desituations problématiques au niveau de la gestion de …
Dans une communication du 19 juin, concernant entre autres l’annulation des bonis pour 2020, Hydro-Québec mentionne qu’il y aura bientôt des discussions avec « les partenaires syndicaux, afin de tous participer à cet élan de solidarité envers la société québécoise ». Nous comprenons et partageons votre appréhension face au sens et aux impacts possibles de ces mots, dont nous ne connaissons pas encore la portée non plus.
C’est un exercice douteux que de lier le non-versement de la rémunération incitative du personnel cadre à une contribution de notre part « à l’élan de solidarité envers la société québécoise ». La rémunération incitative est liée à un déclencheur fixé par le Conseil d’administration d’HQ. L’objectif est d’atteindre la cible de 2,9 milliards de dollars de bénéfice financier en 2020. De l’aveu même de la PDG, la pandémie aura un impact de plusieurs centaines de millions sur les profits générés par l’entreprise et selon la communication du 19 juin, « le déclencheur financier 2020, dans sa forme actuelle, ne sera pas atteint ». La décision du Conseil d’administration de suspendre la rémunération incitative est donc bien théorique puisque celle-ci n’aurait pas été versée de toute façon.
Une rémunération incitative versée aux cadres est un ajout à leurs revenus, conditionnel à l’atteinte d’objectifs fixés par d’autres cadres. Suspendre le versement de ce surplus est difficilement qualifiable« d’élan de solidarité» si, en principe, ils ne recevraient pas cette rémunération.
La situation n’est vraiment pas la même pour les salariés comme nous qui, sans autres ajouts de revenus, doivent composer avec des dépenses incompressibles; chaque cenne que nous gagnons est importante. Soyez assurés que nous allons donc faire respecter chaque article de nos conventions collectives.
Mis à part le souci commun de préserver votre santé et celle de vos proches, tout en permettant d’accomplir vos tâches dans des conditions particulières, nous aurions pensé que cette épreuve de la pandémie aurait été une belle occasion de démontrer un vrai partenariat entre les parties. Malheureusement, après une gestion des premières semaines qui semblait prometteuse, les motifs économiques ont vite pris le dessus sur les engagements et l’ouverture de l’employeur face à nos revendications. Cette démonstration de notre employeur nous contraint à demeurer sur nos gardes afin de faire respecter vos droits. Un évènement tel que cette pandémie, dans un contexte de paix sociale qui perdure depuis plus de 20 ans chez HQ, aurait dû être l’occasion pour l’employeur de nous démontrer une volonté réelle à travailler avec les syndicats plutôt que de tenter de nous imposer une façon de faire irrespectueuse.
Forts de ce constat, nous avons demandé des précisions sur la demande de rencontre qui nous a été adressée par HQ. Si l’objectif de cette rencontre est de niveler vers le bas nos conditions de travail, nous ne participerons pas à cet exercice. Advenant toutefois que la haute direction souhaite par ce processus apprendre à mieux connaître nos réalités, et ainsi trouver des façons de mieux travailler ensemble, nous serons au rendez-vous.
En terminant, nous vous invitons à contribuer, pour ceux qui le peuvent, à la campagne Centraide 2020 des employés et retraités d’HQ afin de démontrer toute la véritable solidarité dont nous faisons preuve envers la société québécoise en ce temps de pandémie.
Dans une communication du 19 juin, concernant entre autres l’annulation des bonis pour 2020, Hydro-Québec mentionne qu’il y aura bientôt des discussions avec « les …
Depuis le début de la pandémie, le guide émis par la Direction permet le port de la visière ou du masque de procédure, lorsque des travaux ne pouvant pas respecter les deux (2) mètres de distanciation étaient nécessaires.
Le 7 mai, vu les difficultés d’approvisionnement des masques de procédure, la Direction nous a informés de son intention d’aller de l’avant avec l’achat de couvre-visage dans le but de les utiliser lors de ces travaux. Nous leur avons donc fait part de l’importance de s’assurer que ces masques respecteraient les mêmes critères que ceux de procédure et de les faire tester pour certifier leur efficacité car l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ) ne recommandait pas le port du couvre-visage comme EPI lorsque la distanciation physique ne pouvait être respectée.
Le 4 juin, la Direction nous a présenté les recommandations du Comité masques où nous avons été informés que le choix de l’entreprise s’était arrêté sur deux (2) modèles de couvre-visage: un ignifuge pour les travaux en présence d’énergie électrique et un non-ignifuge pour toutes les autres situations. Nous avons constaté que ces deux (2) couvre-visage n’étaient pas conçus avec les matériaux recommandés pas l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail (IRSST). La Direction mentionna qu’ils avaient été conçus selon les critères demandés par le gouvernement; ce à quoi nous avons répondu que ce dernier avait émis ces critères pour les couvre-visage utilisés lorsque la distanciation physique était respectée (contrairement à l’utilisation prévue chez Hydro-Québec). Réalisant que la Direction voulait rendre disponibles ces couvre-visage très rapidement, nous avons exigé que des essais soient réalisés afin de valider l’efficacité de ceux-ci avant de les rendre disponibles. La demande de vos représentants du SCFP fut reçue de façon favorable par la Direction
Nous devons nous rappeler que dans un but de prioriser le respect de la distanciation physique, il es nécessaire de réévaluer les méthodes de travail avant de prévoir utiliser des EPI, soit par la réalisation du travail d’une manière différente, soit d’utiliser un nombre moindre de travailleur et/ou une rotation des travailleurs afin justement de limiter le port des EPI.
Le 9 juin, la Direction nous a annoncé que les essais devaient se réaliser dans un délai d’une semaine puis, le 16 juin, nous avons été informés que cela ne pourrait être possible avant la Fête nationale (24 juin) car la problématique serait au niveau de l’IRSST. Bien que les essais n’aient pu être réalisés, on nous a informés de la volonté de rendre disponibles des couvre-visage non testés parce qu’un grand nombre de travailleurs se plaignaient de la chaleur causée par le port de la visière lors de longues périodes de travail. Une fois de plus, nous avons souligné notre désaccord avec l’utilisation d’un équipement de protection sans que son efficacité ait été confirmée au préalable. Il faut comprendre que la CNESST spécifie clairement qu’un couvre-visage non certifié ne peut être considéré comme équivalant au masque de procédure. Nous avons également souligné que la problématique était beaucoup plus au niveau de l’organisation du travail et que, selon nous, il n’était pas normal que les travailleurs doivent porter les EPI pour de longues durées.
N’oublions pas la déclaration de principe d’Hydro-Québec où il est clairement spécifié qu’HQ s’engage à aller au-delà du respect des obligations légales; pas en deçà, comme elle veut le faire avec ces couvre-visage. Soyez assurés que vos représentants du comité provincial santé et sécurité travaillent toujours dans le but d’assurer votre sécurité et en ayant les meilleurs équipements possibles. C’est pourquoi nous refusons d’accepter l’utilisation de couvre-visage dont l’efficacité n’a pas été confirmée.
N’oubliez pas qu’avant l’utilisation des EPI, dans les cas où la distanciation physique ne pourrait être respectée, il est important de s’assurer qu’une analyse a été réalisée pour voir s’il n’y aurait pas d’autres façons de réaliser la tâche et que vos représentants sur les comités de santé et sécurité ont été mis à contribution dans la réflexion et la recherche de solutions.