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Mobilisation et consultations en commission parlementaire sur le projet de loi no 69

Le 1500, le SCFP-Québec et la FTQ étaient présents en commission parlementaire et se sont mobilisés au rassemblement extérieur devant l’Assemblée nationale afin de rappeler que les Québécois doivent demeurer maîtres chez eux et qu’on doit fermer la porte au privé dans le secteur énergétique. 

Le projet de loi no 69 ouvre la porte à la vente d’actifs d’Hydro-Québec, ainsi qu’à diverses formes de partenariats publics/privés qui ne sont pas dans l’intérêt de la population du Québec en plus d’ouvrir le marché de la distribution d’électricité par des entreprises privées. On discute de décarbonation, mais cela n’est mentionné nulle part dans le projet de loi; cela n’est qu’un prétexte pour déréglementer le secteur énergétique du Québec aux profits de quelques actionnaires privés.

Le SCFP-Québec dénonce l’approche du gouvernement. Selon ses calculs, la part de production d’énergie privée pourrait passer de 5 % à 20 %. Le Québec se priverait d’environ 3 G$ par année en dividendes.

« Le gouvernement a tout intérêt à ne pas renoncer à l’héritage de René-Lévesque et d’Adélard-Godbout en laissant les entreprises privées s’emparer de nos ressources naturelles, comme c’était le cas avant la nationalisation de l’électricité. Il est d’intérêt national qu’Hydro-Québec conserve le droit exclusif d’exploiter un réseau de distribution et que le gouvernement diminue le pourcentage de production privée d’électricité ».
– Pierre-Guy Sylvestre, économiste au SCFP-Québec

« Il ne faut pas rater notre coup. La privatisation, c’est non! Ce n’est pas une bonne idée, ni pour le développement économique, ni pour l’environnement, ni pour le financement des services publics, ni pour le portefeuille des citoyennes et citoyens! Nous représentons les membres qui détiennent l’expertise derrière le succès incontestable de notre société d’État et ils veulent rappeler que ceci est dû au fait que les services d’électricité sont publics ».
– Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.

Pendant que Frédéric Savard (président du 1500) s’activait à l’intérieur, Bruno Charrois (secrétaire général) était en compagnie des membres rassemblés devant l’Assemblée nationale. « C’est un projet de loi très pervers », a mentionné Bruno avant d’en appeler à tous et à toutes. « Restons maîtres chez nous, travaillons ensemble à faire reculer ce gouvernement-là qui veut toujours imposer sa vision »!

Bruno Charrois secrétaire général SCFP-1500, devant l’Assemblée nationale.
Le SCFP-Québec et la FTQ en commission parlementaire

Pour en savoir plus sur les enjeux du projet de loi et les recommandations du SCFP et de la FTQ : 

Écrivez à vos représentants politiques pour leur signifier votre opposition à la privatisation!