Les syndicats d’Hydro-Québec affiliés au SCFP dénoncent fortement la proposition de MM. Montmarquette et Godbout sur la possibilité de privatiser partiellement la société d’État afin de réduire la dette du Québec. Une idée que le premier ministre « n’écarte pas ».À la base, le principe de privatiser, même partiellement, Hydro-Québec démontre un manque de vision à long terme et un manque flagrant de rigueur de la part des deux hommes. Dilapider les sociétés d’État les plus rentables du gouvernement n’aura pas d’impact positif pour les générations à venir.
Impact « zéro » sur la dette
Premièrement, le capital de la vente ne reviendra pas au gouvernement pour permettre de réduire la dette. Tout gain économique, qu’il provienne d’une hausse d’efficacité, de compression à l’interne ou de vente d’actif, doit être remis aux clients. Le gouvernement ne peut faire fi des règles de la Régie de l’énergie. Pour preuve, il y a deux ans, lorsque l’entreprise a coupé plus de 2 000 postes, l’économie a été attribuée aux clients. La Régie avait alors accordé une baisse de 0,5% de la facture d’électricité aux Québécois, et le gouvernement n’en avait tiré aucun bénéfice.
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