Lors du Comité Exécutif Provincial (CEP) de la semaine du 30 janvier dernier, nous avons discuté de plusieurs dossiers à Distribution dont les irritants rencontrés lors de PURS (situations de pannes majeures à Distribution) qui nuisent à la mobilisation.
Depuis plusieurs années, l’entreprise tente par tous les moyens d’instaurer une pratique touchant nos membres du réseau de Distribution. En effet, elle demande à ceux-ci de se préparer une valise de vêtements en prévision d’un possible déplacement en province pour les situations d’urgence.
Aucun endroit ne prévoit cette disposition dans notre contrat de travail et jamais auparavant il n’y a eu de problèmes avec nos membres pour qu’ils fassent leur valise et qu’ils organisent leur absence de quelques jours avec leur famille, avec tout ce que cela implique (garderie, médicaments et autres), lorsque les déplacements sont confirmés et que les bonnes personnes sont demandées en lien avec les listes de déplacement.
Lors du Comité Exécutif Provincial (CEP) de la semaine du 30 janvier dernier, nous avons discuté de plusieurs dossiers à Distribution dont les irritants rencontrés …
Nous avons été informés ce matin d’un évènement impliquant un mauvais fonctionnement d’un mousqueton utilisé pour le sauvetage en poteau (Distribution). C’est lors d’une formation pour ce type de sauvetage qu’une ouverture accidentelle du mousqueton, relié au câble pour effectuer le sauvetage, est survenue (ce type de mousqueton est aussi utilisé avec la courroie rétractable) provoquant ainsi la chute d’un employé d’une hauteur d’environ 15 pieds.
Selon les dernières nouvelles, le travailleurs se porte bien.
Nous avons été informés ce matin d’un évènement impliquant un mauvais fonctionnement d’un mousqueton utilisé pour le sauvetage en poteau (Distribution). C’est lors d’une formation …
Dans le cadre d’une consultation de la Régie de l’énergie, un professeur du HEC a dernièrement proposé de mettre fin au mode de l’interfinancement qui selon lui « pénalise les consommateurs commerciaux et industriels». L’avantage du tarif domestique est actuellement d’environ 1,54 cent par kilowattheure.
Historiquement, le bloc d’énergie patrimonial (165 TWh, cédé en l’an 2000 à 2,79 ¢ le kilowattheure) se voulait une façon de reconnaître la contribution financière des citoyens du Québec dans l’édification de la société d’État depuis sa création. De plus, s’il y avait lieu de réviser dans l’avenir ce tarif, ce devrait être logiquement à la baisse, (ce bloc étant généré par des installations de production qui seraient totalement amorties quelques années plus tard). Il y a eu révision de ce tarif par le gouvernement, mais à la hausse… La Loi sur la Régie de l’énergie prévoit maintenant l’indexation annuelle du coût du bloc patrimonial selon l’indice des prix à la consommation (IPC). Le coût moyen du bloc patrimonial est maintenant passé à 2,84 ¢ / kWh en 2015.
Depuis 1962, le principe de l’interfinancement offre aux clients résidentiels d’Hydro-Québec un avantage sur le coût réel d’électricité imposé aux commerces et aux industries. Cet avantage est relié à l’investissement de départ fait par les citoyens-es du Québec Il n’y a aucune justification à y mettre fin, autres que d’augmenter les dividendes au gouvernement ainsi que les coûts de l’énergie. Les seuls gagnants de cette proposition seraient les corporations gazières et pétrolières qui, face à l’augmentation des coûts de l’électricité, deviendraient par le fait même plus concurrentielles au Québec.
« On parle ici de hausses qui pourraient atteindre 32 % en 5 ans », selon l’analyste en énergie de l’Union des consommateurs (UC), Viviane de Tilly.
Pour le Syndicat des Employés-es de Métiers d’Hydro-Québec – SCFP – 1500, l’énergie est un besoins essentiel et toute pression à la hausse sur les coûts affecterait grandement les plus démunis de notre société, de même que la classe moyenne qui est déjà largement touchée par les mesures d’austérité du gouvernement et des coupures dans les services publics qui en découlent. La précarité énergétique n’est pas un projet de société! Nous défendons le droit à l’énergie accessible pour tous. Transformer un avantage qu’ont les clients résidentiels en un avantage au profit des compagnies d’énergies non renouvelables (source de gaz à effet de serre), tout en augmentant de façon injustifiable les coûts pour les consommateurs nous apparaît une mauvaise proposition et complètement déraisonnable.
Dans le cadre d’une consultation de la Régie de l’énergie, un professeur du HEC a dernièrement proposé de mettre fin au mode de l’interfinancement qui …
Comme à chaque année, durant le congé des Fêtes, dame Nature s’est chargée de tenir bien occupés nos confrères Monteurs Distribution.
Le 12 janvier dernier, les monteurs Marcel Vaillancourt et Frédéric Fleury ont eu l’occasion de décrire leur métier de monteurs à l’émission 360 PM sur la chaîne ICI Radio-Canada Mauricie Centre-du-Québec. Ils ont expliqué certains aspects et défis de leur travail dans des conditions climatiques souvent difficiles.
Le reportage a souligné la force, le dévouement et la générosité des employés d’Hydro-Québec enversla population de la province. La chroniqueuse Élise Allard a mentionné, au sujet des employés 1500 en mission aux États-Unis: « quand on voit arriver deux monteurs québécois, ça en vaut plusieurs américains. Ça assure! On peut se vanter d’avoir de bon monteurs de lignes au Québec ».
Oui, le 1500 « assure » et est toujours là pour la population. Les monteurs sont les premiers vus publiquement et ils sont reconnus pour leur altruisme ainsi que pour leur solidarité. Ils représentent fièrement le 1500 qui, de la production au transport jusqu’à la distribution, forme près de 80 métiers différents : Mécaniciens, opérateurs, électriciens, ouvriers, jointeurs, etc. Ils sont tous prêts et dévoués pour nos concitoyens.
Écoutez ici le reportage à 16 h 46 avec Marcel Vaillancourt (chef monteur) et Frédéric Fleury (monteur Distribution) :
Comme à chaque année, durant le congé des Fêtes, dame Nature s’est chargée de tenir bien occupés nos confrères Monteurs Distribution. Le 12 janvier dernier, …
C’est avec une grande fierté que le 1500 a souligné cette semaine le geste de bravoure et de solidarité citoyenne de Mario Ménard et Guy Desgagné, monteurs de lignes de la région Richelieu. Ils ont été invités et reçus au bureau provincial du syndicat où le président provincial, Richard Perreault, de même que le président de la région Richelieu, Philippe Daneau, les ont accueillis afin de souligner leur action héroïque (lire la nouvelle ici). Durant ces quelques heures, vos deux officiers provinciaux ont pu leur exprimer leur fierté et leur transmettre, au nom de tous les membres de la section locale, leurs plus sincères remerciements.
Les monteurs de lignes d’Hydro-Québec sont des employés de l’État fort appréciés, particulièrement quand la nature se déchaîne. C’était le cas hier à Hudson, en Montérégie, quand des précipitations et des vents menaçaient de faire tomber des branches sur les fils électriques et ainsi causer des pannes.
Deux membres du SCFP-1500, Mario Ménard et Guy Desgagné, patrouillaient ce secteur, les fenêtres de leur camion ouvertes, pour bien repérer les anomalies sur les fils. C’est alors qu’ils ont aperçu des flammes émanant d’une maison à deux étages.
En s’approchant de plus près, ils entendirent des cris provenant de la maison en feu. Une voix d’enfant criait « à l’aide, à l’aide, nous allons mourir ! »
N’écoutant que leur courage, ils ont stationné leur véhicule et se sont élancé vers le brasier. Ils ont aperçu à une fenêtre au deuxième étage une femme et ses deux fillettes entourées par les flammes et qui hésitaient à sauter en bas.
Mario Ménard a convaincu les deux fillettes, âgées de huit et dix ans, de sauter. Ils les ont sauvées, sans dommage pour elles. Malheureusement, les deux bons samaritains n’ont pas réussi à attraper la mère de façon sécuritaire, et ce malgré tous leurs efforts. Elle souffre de blessures au dos. Nous en ignorons la gravité pour le moment.
Malgré cela, sans l’intervention rapide de nos deux membres du SCFP, c’est toute une famille qui aurait été gravement brûlée ou pire encore, totalement décimée. Le brasier s’est propagé très rapidement et à l’arrivée des pompiers, quelques minutes plus tard, il ne restait plus de la maison qu’un amas de bois calcinés.
Malgré cet acte héroïque qui a fait le tour des médias, nos deux monteurs de lignes ne se considèrent pas comme des héros. « Nous ne sommes pas des héros, nous avons seulement eu la chance de passer par là », de mentionner humblement Mario Ménard.
Mais pour le père de famille accouru sur le lieu du drame, ces deux employés demeureront pour lui les « anges » qui ont sauvé sa famille !